7 janvier 2015 | Nettoyage du Net

Image négative sur Internet : les collectivités locales aussi

Les élus locaux ont une réputation à tenir, dont une large part s’étale aujourd’hui sur Internet, que ce soit sur les sites de presse, les blogs de campagne, les blogs d’opposants et surtout, depuis l’émergence du Web 2.0, les réseaux sociaux avec la possibilité pour chaque électeur de donner son avis et de créer le buzz de lui-même. Et bien sûr, cette réputation rejaillit sur les collectivités locales dont les élus éventuellement égratignés ou lynchés sont les dirigeants.
Moins évidente, mais tout aussi importante est la réputation directe d’une collectivité locale. Il peut s’agir de son taux d’endettement qui ne lui donne pas bonne presse, ou encore la lourdeur de sa fiscalité locale qui fait fuir les habitants ou pire, les entreprises. Cet aspect non plus n’est pas à négliger.
Ayant parmi nos clients des élus locaux et des collectivités locales, nous connaissons bien les missions qui s’imposent pour bien construire une image numérique (ou identité numérique) positive.

Occuper le terrain et maîtriser positivement son identité numérique

Tout d’abord, il ne faut surtout pas attendre que la crise médiatique soit là. Il importe d’anticiper autant que faire se peut. Et de penser l’image numérique d’une commune ou de toute autre collectivité locale en termes positifs, au même titre que les autres canaux de communication. Nombreux sont cependant les services de communication territoriaux qui sont démunis, parce que peu au fait de la nature du terrain du web et de tous ses chausse-trappe.
Il convient donc d’accompagner les équipes de communication des collectivités pour assurer avec elles une présence positive la plus large possible, toujours à partir de données d’informations réelles, avérées et vérifiables.

Une indispensable veille-image…

Avant tout, une veille-image s’avère absolument nécessaire. Il s’agit là de mettre en œuvre du concentré de veille stratégique qui ne peut laisser passer aucun message, signal fort ou faible, et ainsi repérer instantanément tout propos, purement négatif ou simplement dubitatif ou soupçonneux propres à constituer un signe avant-coureur d’une crise plus grave.
De cette veille dépend ensuite la rapidité de la réactivité en cas de propos négatifs.

…Condition d’un bonne réactivité

Plus tôt le propos est repéré, plus vite il peut être neutralisé, si possible avant qu’il ne se soit répandu par capillarité sur le net, notamment via les réseaux sociaux.

La neutralisation de propos négatifs…

Contrairement à certaines affirmations, il est souvent possible de faire supprimer des propos négatifs du net. Certes, en matière politique, les arguments utilisés de part et d’autre sont souvent à la limite de la légalité (il suffit de voir les menaces de plainte pour diffamation proférés réciproquement dans certains conflits politiques mémorables) et on peut considérer que ces assauts faisant flèche de tout bois font partie du débat démocratique. Cependant nous avons souvent réussi à faire retirer des propos agressifs qui n’étaient pas, par exemple, conformes à la réalité, donc diffamatoires d’une manière ou d’une autre.

… Ou leur noyage

Lorsqu’il est impossible de faire retirer des propos négatifs – les raisons, juridiques ou non, de cette impossibilité sont très variées et il serait trop long d’en dresser la liste – il reste la possibilité de les noyer, c’est-à-dire de publier des contenus positifs qui seront conçus pour être mieux référencés que les négatifs et remonter dans les résultats des moteurs de recherche et par conséquent d’enfouir les précédents. Ce qui nous ramène à la maîtrise de l’identité numérique et à l’occupation du terrain.

Un dispositif inclus dans un plan de communication global

Ce type de missions à plusieurs niveaux se développe le plus souvent en liaison avec les services de communications des collectivités locales.

En savoir plus

Voir notre ouvrage sur le sujet : Suivre, soigner, défendre l’image de l’élu local sur le Net, chez Territorial Éditions.

Didier Frochot

Didier Frochot est titulaire d’une maîtrise de droit privé et d’un DESS de gestion. Présent dans le secteur de l’information-documentation depuis 1982, il est Consultant et Formateur depuis 1984, il collabore à la rubrique Droit du mensuel professionnel Archimag depuis 2003. Il fut par le passé Responsable pédagogique du cycle supérieur de l’INTD/CNAM pendant 10 ans (1989-1998).

Spécialités
E-réputation – Propriété intellectuelle, Droit des technologies de l’information, de la documentation et des médiathèques, Données personnelles et RGPD – Technologies de l’information (Internet/Intranet : recherche d’informations conception de sites) – Documentation – Traitement de l’information – Information, documentation et veille juridiques.

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